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Chaudière

Emmanuel Macron choque en annonçant la non-interdiction des chaudières à gaz : Les raisons qui vont vous faire frémir !

Dans une annonce surprenante, le président français Emmanuel Macron a récemment déclaré que l’installation des chaudières à gaz ne serait pas interdite. Cette nouvelle a créé un certain suspense et suscité de nombreuses interrogations quant aux raisons derrière cette décision.

Alors que la transition vers des sources d’énergie plus propres est devenue une priorité mondiale, cette annonce semble aller à l’encontre de cette tendance. Cependant, il est important de noter qu’aucune information essentielle n’a été divulguée dans cette introduction, laissant ainsi place à une analyse plus approfondie dans les prochains paragraphes.

L’État revient sur sa décision d’interdire l’installation des chaudières à gaz

Durant une interview télévisée le 24 septembre 2023, Emmanuel Macron a fait une déclaration inattendue. En effet, l’installation des chaudières à gaz ne sera finalement pas interdite, et ce, pendant une durée déterminée. Le Chef de l’État a expliqué que cette décision servirait à préserver les citoyens, notamment dans les zones rurales. En faisant ce choix, l’exécutif a également cédé aux demandes des associations de consommateurs et des artisans.

Dans le cadre de la transition écologique et de la neutralité carbone, le gouvernement avait interdit l’installation des chaudières à gaz dans les logements neufs. Une décision qui n’a pas fait l’unanimité auprès des acteurs de la filière, mais pas seulement ! En effet, les associations, telles qu’UFC Que-Choisir ont dénoncé ce projet considéré comme « lacunaire » et qui coûterait cher aux particuliers.

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Chaudière à gaz

Face à cette situation, le Président de la République, Emmanuel Macron, a donné son avis lors de son interview télévisée sur France 1 et France 2 le dimanche 24 septembre 2023. Il a confirmé que l’installation de chaudières à gaz neuves ne serait, en fin de compte, pas interdite. Selon le Chef de l’État, « on ne peut pas laisser nos compatriotes, en particulier, dans les zones les plus rurales, sans solution ».

S’orienter petit à petit vers la pompe à chaleur

Il est important de rappeler que le gouvernement a depuis quelque temps encouragé les Français à remplacer ce dispositif énergivore par un modèle plus écologique comme la pompe à chaleur. Durant son interview, Emmanuel Macron a expliqué que c’était « parce que les pompes à chaleur, c’est intelligent » et que cet appareil permettait de faire des économies d’énergie, en plus de réduire très fortement les émissions. Pour un maximum de soutien à l’usage de ces dispositifs, il a souligné sa volonté de « tripler leur production » en France.

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Depuis le printemps, l’idée de transition a été étudiée par la Commission de régulation de l’énergie ou la CRE. L’institution a ainsi affirmé que pour arriver à remplacer le système de chauffage à gaz avec la PAC (pompe à chaleur), il faudra avoir une capacité de production d’électricité de près de 35 Gigawatts, notamment durant la période de pointe. Cette transition peut ainsi se faire, mais elle demande du temps.

Pour sa part, le gestionnaire de transport d’électricité RTE a affirmé que dans le bâtiment, l’électricité devrait « se substituer de manière croissante au fioul qui (encore utilisé par 2,5 millions de ménages) et au gaz fossile, ce qui conduirait à équiper (plus progressivement) un peu moins de 9 millions de logements en pompes à chaleur en 12 ans ».

Pompe à chaleur

Besoin d’aide ? Une éventuelle suppression des aides publiques ?

Investir dans une pompe à chaleur et contacter des professionnels pour son installation peut revenir assez cher pour les foyers aux revenus modestes. En effet, si la chaudière coûte près de 4 000 euros, les PAC sont souvent proposées dans les alentours de 8 000 à plus de 10 000 euros en fonction du modèle choisi. Toutes ces raisons expliquent pourquoi le gouvernement prévoit de supprimer ou de réduire les aides, comme MaPrimeRénov, prévues pour l’installation des chaudières à gaz.

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Il se peut également que les utilisateurs de dispositifs à gaz ne profitent plus de l’Eco-Prêt à Taux Zéro ou Eco-PTZ. Et ce, même si celui-ci a été prolongé jusqu’en 2027. De plus, le taux de TVA de 5,5 % appliqué pour l’installation de ces chaudières pourrait être porté à 20 % lors de la prochaine loi de finances. Toutes ces mesures ont été prises pour encourager les utilisateurs à s’orienter vers un appareil de chauffage plus écologique.

Sébastien

En tant que responsable éditorial, Sébastien apporte son expertise pour fournir des informations de qualité et des conseils pertinents sur le chauffage et l'énergie domestique.

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